Sorti en 1991, Le Collier perdu de la colombe est un film poétique et allégorique du cinéaste, conteur et écrivain tunisien Nacer Khemir. Deuxième volet de sa « trilogie du désert » (après Les Baliseurs du désert et avant Bab’Aziz), l’œuvre mêle conte initiatique, mysticisme soufi et quête amoureuse. Le film se déroule dans un univers intemporel d’Andalousie médiévale et…Lire la suiteLe Collier perdu de la colombe – Nacer Khemir
Repère : croire
Croire. Croire en un dieu. Croire en un panthéon de divinités. Croire à travers un dogme. Croire dans un temple ou dans le désert. Croire au terme d’une vie de dévotion. Croire dans la fulgurance d’une révélation. Ne pas croire. Une série de repères qui peuvent nous offrir la plus entière des libertés et des ouvertures à l’autre, à l’autre dévotion, à l’autre révélation, à l’autre croyance… Mais qui peuvent aussi nous enfermer dans une vérité exclusive et sectaire, source de rejets et de conflits…
Publié en 1957, Tierno Bokar, le sage de Bandiagara est un récit biographique et spirituel d’Amadou Hampâté Bâ, écrivain et ethnologue malien. Le livre retrace la vie et l’enseignement de Tierno Bokar, maître soufi et guide spirituel peul du Mali, dont l’auteur fut le disciple. Situé dans la ville de Bandiagara, au cœur du pays dogon, le récit évoque la…Lire la suiteTierno Bokar, le sage de Bandiagara – Amadou Hampâté Bâ
Paru en 1922, Siddhartha est un court roman initiatique inspiré de la philosophie indienne et du bouddhisme. L’histoire suit Siddhartha, jeune brahmane en quête de vérité, dans l’Inde ancienne. Rejetant les doctrines religieuses et les rites, il entreprend une recherche personnelle de l’éveil. Il vit successivement en ascète, puis découvre les plaisirs du monde auprès de la courtisane Kamala et…Lire la suiteSiddhartha – Hermann Hesse
Le concile de Chalcédoine se tint en 451 apr. J.-C., près de Constantinople, sous le règne de l’empereur Marcien. Quatrième concile œcuménique de l’Église chrétienne, il fut convoqué pour mettre fin aux controverses théologiques sur la nature du Christ. Les Pères conciliaires y proclamèrent que Jésus-Christ possède deux natures, divine et humaine, unies sans confusion ni séparation. Cette définition, connue…Lire la suiteConcile de Chalcédoine
Le concile d’Éphèse eut lieu en 431 apr. J.-C., dans la cité grecque d’Éphèse, sous le règne de l’empereur Théodose II. Il fut convoqué pour trancher une controverse christologique majeure entre Nestorius, patriarche de Constantinople, et Cyrille d’Alexandrie. Nestorius refusait d’appeler la Vierge Marie « Mère de Dieu » (Theotokos), estimant qu’elle n’avait enfanté que l’homme Jésus. Cyrille, au contraire,…Lire la suiteConcile d’Éphèse
L’Église apostolique arménienne est la plus ancienne Église nationale du monde chrétien. Fondée au début du IVᵉ siècle, elle trouve son origine dans la prédication des apôtres Thaddée et Barthélemy, considérés comme les premiers évangélisateurs de l’Arménie. En 301 apr. J.-C., sous le règne de Tiridate III et grâce à Grégoire l’Illuminateur, l’Arménie devint le premier État chrétien de l’histoire.…Lire la suiteÉglise apostolique arménienne
Une yeshiva est une institution d’enseignement juif dédiée principalement à l’étude des textes religieux, en particulier la Torah et le Talmud. Elle constitue un pilier central de la vie intellectuelle et spirituelle du judaïsme traditionnel. Les étudiants, appelés yeshivistes, y consacrent de longues heures à l’analyse, à la discussion et à la mémorisation des textes sacrés. L’étude s’effectue souvent en…Lire la suiteyeshiva
Vous pouvez compléter, modifier, améliorer cette indéfinition ou en proposer une autre au regard de vos savoirs, langages, pratiques, histoire… qu’elle soit formulée sur un mode scientifique, culturel, poétique… contact@21dialogues21.org
Judas Iscariote, dans la tradition chrétienne, est l’un des douze apôtres choisis par Jésus. Il devient célèbre pour l’avoir trahi, en le livrant aux autorités religieuses contre trente pièces d’argent. L’épisode du « baiser de Judas » est devenu un symbole universel de trahison. Les évangiles divergent sur son destin : certains disent qu’il se pend par remords, d’autres qu’il…Lire la suiteJudas Iscariote
Située dans la rue qui porte le nom du Grand Rabbin Joseph Cohen (1891-1943), figure majeure du judaïsme bordelais déporté à Sobibor, la Grande Synagogue de Bordeaux est l’un des édifices cultuels les plus remarquables de la ville. Inaugurée en 1882, cette synagogue monumentale de style romano-byzantin fut conçue par l’architecte Charles Durand. Elle remplace une ancienne synagogue plus modeste,…Lire la suiteLa Synagogue de Bordeaux, rue du Grand-Rabbin-Joseph-Cohen
Saint Seurin est le premier évêque de Bordeaux, vénéré comme saint patron de la ville. Selon la tradition, il aurait vécu au IVe siècle et serait à l’origine de l’évangélisation de la région bordelaise. Sa figure symbolise la christianisation de Bordeaux à l’époque gallo-romaine. La nécropole paléochrétienne qui porte son nom, près de la basilique Saint-Seurin, est un site archéologique…Lire la suiteÉvêque Saint-Seurin
Le couvent des Annonciades de Bordeaux, fondé au XVIIe siècle rue Magendie, était un monastère de religieuses contemplatives appartenant à l’ordre fondé par sainte Jeanne de France. Situé dans un quartier aujourd’hui central, ce couvent accueillait une communauté dédiée à la prière, à l’enseignement des jeunes filles et à l’aide aux pauvres. L’architecture conventuelle, sobre et régulière, correspond à l’idéal…Lire la suiteLe Couvent des Annonciades (Bordeaux)
La cathédrale Saint-André est le principal édifice religieux de Bordeaux, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est construite entre le XIIe et le XVIe siècle, en plusieurs étapes, mêlant style roman et gothique. C’est dans cette cathédrale qu’eut lieu, en 1137, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et du futur roi Louis VII.…Lire la suiteCathédrale Saint-André (Bordeaux)
Amon (ou Amon-Rê après syncrétisme avec Rê) est l’un des dieux majeurs du panthéon égyptien, surtout vénéré à Thèbes à partir du Moyen Empire (vers -2000). Son nom signifie « le Caché » ou « l’Invisible », ce qui reflète son pouvoir cosmique transcendant. Initialement dieu local de Thèbes, il devient dieu national à partir de la XIIe dynastie, puis…Lire la suiteAmon
Idris Ier (1889–1983), né Sayyid Muhammad Idris al-Mahdi al-Senussi, est une figure politique et religieuse majeure du XXe siècle en Afrique du Nord. Chef de la confrérie soufie sénoussie, il devient roi de la Libye à l’indépendance du pays en 1951, faisant de lui le premier et unique monarque du royaume de Libye (1951–1969). Durant l’époque coloniale, il joue un…Lire la suiteIdris de Libye
Le Catenacciu est une procession pénitentielle spectaculaire, célébrée le Vendredi saint à Sartène, en Corse. Le nom signifie « l’enchaîné » en langue corse. Un pénitent anonyme, portant une lourde croix de bois et des chaînes aux pieds, rejoue la passion du Christ. Il est suivi d’une foule pieuse, parfois pieds nus, dans un silence solennel. Cette tradition remonte au…Lire la suiteCatenacciu
Brigham Young (1801–1877) est un dirigeant religieux et politique américain, successeur de Joseph Smith, fondateur du mormonisme. Après l’assassinat de Smith, Young conduit en 1846–1847 des milliers de fidèles à l’ouest des États-Unis, fondant Salt Lake City dans ce qui deviendra l’Utah. Il est surnommé le « Moïse américain ». Gouverneur du territoire d’Utah (1851–1858), il organise l’administration, le développement…Lire la suiteBrigham Young
Bartolomé de Las Casas (1484–1566) est un prêtre dominicain, évêque de Chiapas, et figure majeure de la défense des droits des Indiens d’Amérique. Témoin des violences perpétrées lors de la conquête espagnole, notamment à Hispaniola et au Mexique, il se convertit à la cause indigène après avoir initialement bénéficié du système colonial. Il rédige plusieurs œuvres dénonçant les exactions des…Lire la suiteBartolomé de Las Casas
Juan Ginés de Sepúlveda (1494–1573) est un humaniste espagnol, théologien et philosophe. Traducteur d’Aristote, il représente l’aile conservatrice de la pensée de la Renaissance en Espagne. Il est surtout connu pour avoir défendu, lors de la controverse de Valladolid (1550–1551), la supériorité des Espagnols sur les peuples indigènes d’Amérique. Dans son œuvre « Democrates Secundus », qu’il ne put publier librement, il…Lire la suiteJuan Ginés de Sepúlveda
Ismāʿīl ibn Jaʿfar (vers 719–755) est le fils aîné de Jaʿfar al-Sadiq, le sixième imam chiite duodécimain. Sa figure est à l’origine d’une scission majeure dans le chiisme : les ismaéliens le considèrent comme le véritable septième imam, alors que les duodécimains reconnaissent son frère Musa al-Kazim. Certains pensent qu’Ismāʿīl est mort du vivant de son père ; d’autres affirment…Lire la suiteIsmāʿīl ibn Jaʿfar
Yazid Ier (mort en 683) est le fils de Muʿâwiya Ier et le second calife de la dynastie omeyyade. Son accession au pouvoir marque l’introduction de la succession héréditaire dans le califat, ce que refusent de nombreux musulmans, notamment Husayn, fils d’Ali. Sous son règne se produit le massacre de Kerbala, qui aura des conséquences irréversibles sur la division entre…Lire la suiteYazid Ier

