Située dans la rue qui porte le nom du Grand Rabbin Joseph Cohen (1891-1943), figure majeure du judaïsme bordelais déporté à Sobibor, la Grande Synagogue de Bordeaux est l’un des édifices cultuels les plus remarquables de la ville. Inaugurée en 1882, cette synagogue monumentale de style romano-byzantin fut conçue par l’architecte Charles Durand. Elle remplace une ancienne synagogue plus modeste,…Lire la suiteLa Synagogue de Bordeaux, rue du Grand-Rabbin-Joseph-Cohen
Repère : croire
Croire. Croire en un dieu. Croire en un panthéon de divinités. Croire à travers un dogme. Croire dans un temple ou dans le désert. Croire au terme d’une vie de dévotion. Croire dans la fulgurance d’une révélation. Ne pas croire. Une série de repères qui peuvent nous offrir la plus entière des libertés et des ouvertures à l’autre, à l’autre dévotion, à l’autre révélation, à l’autre croyance… Mais qui peuvent aussi nous enfermer dans une vérité exclusive et sectaire, source de rejets et de conflits…
Saint Seurin est le premier évêque de Bordeaux, vénéré comme saint patron de la ville. Selon la tradition, il aurait vécu au IVe siècle et serait à l’origine de l’évangélisation de la région bordelaise. Sa figure symbolise la christianisation de Bordeaux à l’époque gallo-romaine. La nécropole paléochrétienne qui porte son nom, près de la basilique Saint-Seurin, est un site archéologique…Lire la suiteÉvêque Saint-Seurin
Le couvent des Annonciades de Bordeaux, fondé au XVIIe siècle rue Magendie, était un monastère de religieuses contemplatives appartenant à l’ordre fondé par sainte Jeanne de France. Situé dans un quartier aujourd’hui central, ce couvent accueillait une communauté dédiée à la prière, à l’enseignement des jeunes filles et à l’aide aux pauvres. L’architecture conventuelle, sobre et régulière, correspond à l’idéal…Lire la suiteLe Couvent des Annonciades (Bordeaux)
La cathédrale Saint-André est le principal édifice religieux de Bordeaux, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle est construite entre le XIIe et le XVIe siècle, en plusieurs étapes, mêlant style roman et gothique. C’est dans cette cathédrale qu’eut lieu, en 1137, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et du futur roi Louis VII.…Lire la suiteCathédrale Saint-André (Bordeaux)
Amon (ou Amon-Rê après syncrétisme avec Rê) est l’un des dieux majeurs du panthéon égyptien, surtout vénéré à Thèbes à partir du Moyen Empire (vers -2000). Son nom signifie « le Caché » ou « l’Invisible », ce qui reflète son pouvoir cosmique transcendant. Initialement dieu local de Thèbes, il devient dieu national à partir de la XIIe dynastie, puis…Lire la suiteAmon
Idris Ier (1889–1983), né Sayyid Muhammad Idris al-Mahdi al-Senussi, est une figure politique et religieuse majeure du XXe siècle en Afrique du Nord. Chef de la confrérie soufie sénoussie, il devient roi de la Libye à l’indépendance du pays en 1951, faisant de lui le premier et unique monarque du royaume de Libye (1951–1969). Durant l’époque coloniale, il joue un…Lire la suiteIdris de Libye
Le Catenacciu est une procession pénitentielle spectaculaire, célébrée le Vendredi saint à Sartène, en Corse. Le nom signifie « l’enchaîné » en langue corse. Un pénitent anonyme, portant une lourde croix de bois et des chaînes aux pieds, rejoue la passion du Christ. Il est suivi d’une foule pieuse, parfois pieds nus, dans un silence solennel. Cette tradition remonte au…Lire la suiteCatenacciu
Brigham Young (1801–1877) est un dirigeant religieux et politique américain, successeur de Joseph Smith, fondateur du mormonisme. Après l’assassinat de Smith, Young conduit en 1846–1847 des milliers de fidèles à l’ouest des États-Unis, fondant Salt Lake City dans ce qui deviendra l’Utah. Il est surnommé le « Moïse américain ». Gouverneur du territoire d’Utah (1851–1858), il organise l’administration, le développement…Lire la suiteBrigham Young
Bartolomé de Las Casas (1484–1566) est un prêtre dominicain, évêque de Chiapas, et figure majeure de la défense des droits des Indiens d’Amérique. Témoin des violences perpétrées lors de la conquête espagnole, notamment à Hispaniola et au Mexique, il se convertit à la cause indigène après avoir initialement bénéficié du système colonial. Il rédige plusieurs œuvres dénonçant les exactions des…Lire la suiteBartolomé de Las Casas
Juan Ginés de Sepúlveda (1494–1573) est un humaniste espagnol, théologien et philosophe. Traducteur d’Aristote, il représente l’aile conservatrice de la pensée de la Renaissance en Espagne. Il est surtout connu pour avoir défendu, lors de la controverse de Valladolid (1550–1551), la supériorité des Espagnols sur les peuples indigènes d’Amérique. Dans son œuvre « Democrates Secundus », qu’il ne put publier librement, il…Lire la suiteJuan Ginés de Sepúlveda
Ismāʿīl ibn Jaʿfar (vers 719–755) est le fils aîné de Jaʿfar al-Sadiq, le sixième imam chiite duodécimain. Sa figure est à l’origine d’une scission majeure dans le chiisme : les ismaéliens le considèrent comme le véritable septième imam, alors que les duodécimains reconnaissent son frère Musa al-Kazim. Certains pensent qu’Ismāʿīl est mort du vivant de son père ; d’autres affirment…Lire la suiteIsmāʿīl ibn Jaʿfar
Yazid Ier (mort en 683) est le fils de Muʿâwiya Ier et le second calife de la dynastie omeyyade. Son accession au pouvoir marque l’introduction de la succession héréditaire dans le califat, ce que refusent de nombreux musulmans, notamment Husayn, fils d’Ali. Sous son règne se produit le massacre de Kerbala, qui aura des conséquences irréversibles sur la division entre…Lire la suiteYazid Ier
Ali ibn Abî Tâlib (600–661) est le cousin et gendre du Prophète Mohammed. Il est le quatrième calife des sunnites et le premier imam pour les chiites. Il épouse Fâtima, fille du Prophète, et devient père de Hassan et Husayn. Sa bravoure au combat (notamment à Badr et Uhud) est légendaire. Après l’assassinat du calife Uthmân, Ali est élu calife,…Lire la suiteAli ibn Abî Tâlib
Le chiisme duodécimain (ou imamite) est la branche majoritaire du chiisme, particulièrement présente en Iran, en Irak, à Bahreïn et au Liban. Il repose sur la croyance en douze imams, descendants d’Ali et de Fâtima, considérés comme les guides légitimes de la communauté. Le dernier imam, Muhammad al-Mahdi, aurait disparu en 874 (occultation mineure), puis en 941 (occultation majeure). Il…Lire la suiteChiisme duodécimai
Fâtima bint Mohammed (vers 605–632) est la fille cadette du Prophète et de Khadîja. Elle épouse Ali ibn Abî Tâlib, cousin du Prophète, et devient la mère de Hassan et Husayn, figures majeures du chiisme. Elle est un modèle de piété, de modestie et de fidélité en islam. Elle est parfois surnommée al-Zahrâ’ (« la Lumineuse »). Les chiites lui…Lire la suiteFâtima bint Mohammed
Muʿâwiya Ier (602–680), gouverneur de Syrie, devient en 661 le premier calife de la dynastie omeyyade. Il s’oppose à Ali, quatrième calife bien guidé et cousin du Prophète, à la suite de l’assassinat du calife Uthman. La bataille de Siffin (657) entre Ali et Muʿâwiya déclenche une grande discorde : la fitna. En 661, après l’assassinat d’Ali, Muʿâwiya s’impose comme…Lire la suiteMuʿâwiya Ier
L’Hégire désigne l’émigration de Mohammed et de ses compagnons de La Mecque vers Médine en 622. Ce départ marque le début du calendrier islamique (année 1 de l’hégire). Il ne s’agit pas simplement d’un exil, mais de la fondation d’une nouvelle communauté religieuse et politique. À Médine, Mohammed devient un chef spirituel, législateur et chef militaire. L’Hégire représente un tournant…Lire la suiteHégire
Abu Bakr al-Siddiq (573–634) est un compagnon proche du Prophète Mohammed et son beau-père par le mariage de sa fille Aïcha. Il est le premier calife (632–634) après la mort du Prophète. Sa succession marque le début du califat rashidun (des califes bien guidés). Abu Bakr est reconnu pour sa piété, sa fidélité et sa modestie. Il a accompagné Mohammed…Lire la suiteAbu Bakr
Laylat al-Qadr, ou « Nuit du Destin », est une nuit sacrée pour les musulmans. Selon la tradition islamique, c’est durant cette nuit, en l’an 610, que le Prophète Mohammed aurait reçu la première révélation du Coran par l’ange Jibrîl (Gabriel). Cette nuit aurait eu lieu durant les dix dernières nuits du mois de Ramadan, et est souvent associée à…Lire la suiteLa Nuit du Destin
Le Gouvernement tibétain en exil, aussi appelé Administration centrale tibétaine (ACT), a été formé en 1959 après la fuite du 14e dalaï-lama à la suite de l’échec de l’insurrection de Lhassa contre la présence chinoise au Tibet. Il est basé à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, et fonctionne comme une autorité politique et culturelle représentant les Tibétains en exil.…Lire la suiteGouvernement tibétain en exil